lundi 29 septembre 2008

Le droit au travail

Pourquoi y a-t-il du chômage ? Parce que les entreprises n'emploient pas assez. En embauchant, une entreprise prend le risque que le nouvel emploi puisse générer moins d'argent que son propre coût. On diminuera ce risque en attribuant aux entreprises une allocation mensuelle par travailleur employé.Les entreprises financeront elles-même ces allocations par prélèvement d'un pourcentage de leur production. Une partie du risque inhérent à l'embauche sera ainsi prise en charge par l'ensemble des entreprises. En augmentant cette allocation et donc les prélèvements, on avantage les entreprises qui embauchent au détriment des autres. En positionnant l'allocation à un niveau suffisamment élevé, les entreprises rivaliseront entre elles en offrant de meilleures conditions de travail et de rémunération, ce qui éliminera définitivement le chômage et la précarité.

Pour visionner la vidéo, voir le site: http://www.redistribution.fr/ ou sur: http://www.legrandsoir.info/

Vidéo : combattre le chômage et la précarité par la redistribution inter-entreprises

2 commentaires:

bakoun869 a dit…

Voici un commentaire transmis par Jean-Michel SINTE:Curieux de ce qui est annoncé sur le blog quant à la redistribution et parce qu'il subsistait des contradictions, du moins à mon avis, j'ai visionné la vidéo.
Plusieurs problèmes se posent:

Pourquoi les entreprise prélèveraient-elles un pourcentage sur leur production?
Le système proposé va de toute manière coûter à l'entreprise comparativement à l'état actuel, sauf peut-être a celle qui dégage le moins de bénéfice et qui emploie le plus de travailleur.
C'est favoriser l'anticapitalisme.
Ok, j'ai compris le but humaniste. Mais ça ne sert pas celui qui diminue le coût humain d'une entreprise dans le but d'avoir plus de marge bénéficiaire et donc de s'enrichir d'avantage().
Or le but des actionnaires et du patronat est justement l'enrichissement. C'est une culture qui prédomine dans notre monde....et depuis la nuit des temps. Ce n'est pas une fatalité bien entendu mais pour corriger
ça il faudrait une toute autre éducation . Pour que les entreprises acceptent, et nous savons que ce sont elles qui dirigent le monde, il faudrait que les magnats de la finance aient du cœur, acceptent de gagner moins, et ça nous savons que ce n''est pas le cas.


()Quand on parle de partie de production prélevée je suppose qu'il s'agit bien d'un pourcentage du bénéfice net, qui lui servirait de pot commun redistribuable au prorata des travailleurs à temps plein ..(ou autres; le calcul serait en fonction suivant le nombre d'heures prestées mais avec un favoritisme pour le temps plein. On doit laisser le libre choix à chacun de travailler ce qu'il veut)....,dans l'histoire celui qui reçoit moins d'argent que ce qui a été prélevé est lésé. D'office c'est celui qui dégage le plus de bénéfices avec les moins de frais humains qui va y perdre.
Et puis s'y on y réfléchit bien il y aurait de plus en plus de travailleurs dans l'entreprise pour produire la même quantité en attendant que l'incidence sur le pouvoir d'achat fasse sont effet et que la demande supplante l'offre, donc que l'enchainement fasse boule de neige. Là encore qui dit augmentation de la production et de la consommation dit augmentation de la pollution. Ca risque de faire une méchante boule de neige si un tout autre mode de vie n'est pas installé en symbiose. Pour ça il faudrait une volonté commune à tous, et je doute fort que le patronat s'achemine vers ce genre de proposition sans y être forcé. N'oublions pas que dans la théorie proposée c'est le patronat lui-même qui finance l'emploi de sa poche

bakoun869 a dit…

Toujours dans le cadre de recherches de resistances innovantes ,je me permets de vous conseiller de voir sur le net les sites se rapportant a :Mondragon Cooperative Corporation.Je vous souhaite une bonne reflexion apres lecture.M,Sinte