vendredi 14 novembre 2008

Film documentaire sur l'argent

Ce film de 50 minutes retrace l'histoire de la monnaie, la création de l'argent, les dettes des banques, des gouvernements... Fort instructif.

http://leweb2zero.tv/video/bankster_8648d65af997f88

jeudi 13 novembre 2008

Regards croisés d'Amérique sur la crise

Pour comprendre la crise financière - Antonio Martins, journaliste brésilien, membre du conseil international du forum social

Des nouvelles règles pour sortir d'un système toxique - Susan George

Article paru dans l'édition du 17.10.08 du Monde. Panique à bord ! Péril en la demeure ! Feu au lac ! La situation est-elle devenue suffisamment dramatique pour qu'enfin les dirigeants européens prêtent l'oreille à ceux qui dénoncent depuis de longues années l'économie-casino, le tout-marché et l'empire de la finance déchaînée ? Ceux qui ont gobé l'idéologie, affirmé comme Mme Thatcher qu'il n'y avait "pas d'alternative", ou cru pouvoir "humaniser" le néolibéralisme en sont pour leurs frais. Ecouteront-ils à présent ?

Le plan de sauvetage : l'ultime pillage de Bush - Naomi Klein

ATTAC Argentine et la crise financière - Attac Argentina

Cette crise se manifeste sous la forme de faillites de banques, de fusions d'entités financières ou de services, de nationalisations ou étatisations voulues par ceux qui, jusqu'à très récemment, défendaient la loi du marché. Tout ceci pour un coût, selon le FMI, de 1 300 milliards de dollars et un sauvetage des « portefeuilles toxiques » de 700 milliards de dollars, proposé par le gouvernement Bush et discuté au congrès des Etats-Unis.

Face au G20, les mouvements sociaux se mobilisent

Le G20 face au Genre Humain. Leur sommet ne sera pas le nôtre ! - Attac France

Le G20 : pas plus légitime que le G8 ! Déclaration mondiale - Attac France

Attac France s'associe à la "Déclaration relative à la proposition de « Sommet mondial » pour réformer le système financier international" prévu le 15 novembre à Washington. Ce G20, n'a pas plus de légitimité que le G8 pour présider aux destinées de notre planète et encore moins pour trouver de véritables solutions à la crise actuelle. Communiqué de lancement de la déclaration ci-dessous.

La crise financière mondiale : une opportunité historique pour le changement - Attac France

Appel de Pékin : une première réponse de la part d'individus, de mouvements sociaux et d'ONG en faveur d'un programme de transformation économique radicale. Pékin, 15 Octobre 2008

lundi 3 novembre 2008

Où en est on?

octobre 2008
Penser l’impensable

HALIMI Serge

Ainsi donc tout était possible. Une intervention financière massive de l’Etat. L’oubli des contraintes du pacte de stabilité européen. Une capitulation des banques centrales devant l’urgence d’une relance. La mise à l’index des paradis fiscaux. Tout était possible car il fallait sauver les banques.
Pendant trente ans, la moindre idée d’une altération quelconque des fondements de l’ordre libéral afin, par exemple, d’améliorer les conditions d’existence de la majorité de la population s’était pourtant heurtée au même type de réponse : tout ceci est bien archaïque ; la mondialisation est notre loi ; les caisses sont vides ; les marchés n’accepteront pas ; savez-vous que le mur de Berlin est tombé ? Et pendant trente ans, la « réforme » s’est faite, mais dans l’autre sens. Celui d’une révolution conservatrice qui livra à la finance des tranches toujours plus épaisses et plus juteuses du bien commun, comme ces services publics privatisés et métamorphosés en machines à cash « créant de la valeur » pour l’actionnaire. Celui d’une libéralisation des échanges qui attaqua les salaires et la protection sociale, contraignant des dizaines de millions de personnes à s’endetter pour préserver leur pouvoir d’achat, à « investir » (en Bourse, dans des assurances) pour garantir leur éducation, parer à la maladie, préparer leur retraite. La déflation salariale et l’érosion des protections sociales ont donc enfanté puis conforté la démesure financière ; créer le risque a encouragé à se garantir contre lui. La bulle spéculative s’est très vite emparée du logement, qu’elle transforma en placement. Sans cesse, elle fut regonflée par l’hélium idéologique de la pensée de marché. Et les mentalités changèrent, plus individualistes, plus calculatrices, moins solidaires. Le krach de 2008 n’est donc pas d’abord technique, amendable par des palliatifs tels que la « moralisation » ou la fin des « abus ». C’est tout un système qui est à terre.

Autour de lui déjà s’affairent ceux qui espèrent le relever, le replâtrer, le ripoliner, afin que demain il inflige à la société quelque nouveau tour pendable. Les médecins qui miment l’indignation devant les (in)conséquences du libéralisme sont ceux-là mêmes qui lui fournirent tous les aphrodisiaques — budgétaires, réglementaires, fiscaux, idéologiques — grâce auxquels il s’est dépensé sans compter. Ils devraient se juger disqualifiés (lire « Les disqualifiés »). Mais ils savent que toute une armée politique et médiatique va s’employer à les blanchir. Ainsi, MM. Gordon Brown, l’ancien ministre des finances britannique dont la première mesure fut d’accorder son « indépendance » à la Banque d’Angleterre, José Manuel Barroso, qui préside une Commission européenne obsédée par la « concurrence », Nicolas Sarkozy, artisan du « bouclier fiscal », du travail le dimanche, de la privatisation de La Poste : ces trois-là s’emploient, paraît-il, à « refonder le capitalisme »...

Cette effronterie découle d’une étrange absence. Car où est la gauche ? L’officielle, celle qui a accompagné le libéralisme, déréglementé la finance pendant la présidence du démocrate William Clinton, désindexé les salaires avec François Mitterrand avant de privatiser avec MM. Lionel Jospin et Dominique Strauss-Kahn, taillé à la hache dans les allocations versées aux chômeurs avec M. Gerhard Schröder, n’a à l’évidence d’autre ambition que de tourner au plus vite la page d’une « crise » dont elle est coresponsable.

Soit, mais l’autre gauche ? Peut-elle à un moment pareil se contenter de dépoussiérer ses projets les plus modestes, utiles mais tellement timides, sur la taxe Tobin, une augmentation du salaire minimum, un « nouveau Bretton Woods », des fermes éoliennes ? Pendant les décennies keynésiennes, la droite libérale a pensé l’impensable et profité d’une grande crise pour l’imposer. Dès 1949, Friedrich Hayek, le parrain intellectuel du courant qui enfanta Ronald Reagan et Mme Margaret Thatcher, lui avait en effet expliqué : « La principale leçon qu’un libéral conséquent doit tirer du succès des socialistes est que c’est leur courage d’être utopiques qui (...) rend chaque jour possible ce qui, récemment encore, semblait irréalisable. »

Alors qui proposera la mise en cause du cœur du système, le libre-échange (1) ? « Utopique » ? Aujourd’hui tout est possible quand il s’agit des banques...

Serge Halimi.

http://www.monde-diplomatique.fr/20...

(1) En août 1993, le « Prix Nobel » d’économie ultralibéral Gary Becker expliquait : « Le droit du travail et la protection de l’environnement sont devenus excessifs dans la plupart des pays développés. Le libre-échange va réprimer certains de ces excès en obligeant chacun à rester concurrentiel face aux importations des pays en voie de développement. »

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COMMENTAIRES :
Utopia n’est pas si loin (posté le 2 novembre 2008 par Daniel R)
Penser l’impensable (posté le 31 octobre 2008 par ciborg)
Penser l’impensable (posté le 31 octobre 2008 par vladimir )
Penser l’impensable (posté le 31 octobre 2008 par Stelios)


Utopia n’est pas si loin
2 novembre 2008, par Daniel R
Le problème est que les décisions structurantes sont prises hors de tout contrôle démocratique ou parlementaire.

Le problème est que des traités internationaux sont signés en notre nom et nous lient si durement qu’ils nous contraignent à suivre une route qui nous mène au précipice.

Le problème est qu’aucun parti de gouvernement ne dénonce ce coup d’Etat permanent.

Une autre voie est possible.

Protectionnisme européen
répondre
Penser l’impensable
31 octobre 2008, par ciborg
Mais toi aussi tu te gourre. Ce n’est pas de la taxe tobin dont a besoin ce systeme. Il y a quelques temps tu disais qu’il ne faut pas rajouter de la finance a la finance et maintenant je suis tres etonné de lire ton retour a quelque chose qui normalement ne doit plus faire partie des revendications politiques du peuple.Je l’ai declaré depius le debut, la taxe tobin c’est du pipau,et c’est meme la consecration du systeme liberal.
répondre
Penser l’impensable
1er novembre 2008, par Hervé LYARD
Je n’ai pas lu dans l’éditorial de Serge Halimi une revendication forte en faveur de la taxe Tobin (« projets les plus modestes, utiles mais tellement timides »). Il m’a plutôt semblé voir, entre les lignes :
une pique acérée contre Sarkozy. Rappelez vous son slogan de campagne : « ensemble, tout est possible ». « Quand il s’agit des banques », ajoute Serge Halimi.
un appel au renversement du système.

Pour moi ce texte, dont le mot clé est « utopique », est d’essence révolutionnaire. J’aime beaucoup une des définitions de l’utopie trouvée dans Wikipédia : « L’utopie a une double fonction dans le discours politique : celle de proposer une rupture radicale avec un système existant et de plus de proposer un modèle de société idéale. Ce n’est pas un simple progrès qui intéresse les Utopistes mais une rupture nette et un saut qualitatif radical. »

Il y a au moins un antécédent, qui va bientôt fêter son cinquantième anniversaire.

répondre
Penser l’impensable
31 octobre 2008, par vladimir
baisse des taux d’interet au Japon, la premiere depuis 7 ans, a un taux de base “anticapitaliste” de 0,3% :

.......La reprise ne devrait venir qu’après septembre 2009, a estimé la BoJ qui a en même temps abaissé son taux directeur de 0,20 point, à 0,30%.

Cette baisse, la première en plus de sept ans, complète un plan de relance de 207 milliards d’euros, dont 38 milliards de dépenses publiques directes, annoncé jeudi par le Premier ministre Taro Aso.

Insensible à ces mesures, la Bourse de Tokyo, qui avait rebondi de plus de 26% au cours des trois dernières séances après avoir touché lundi son plus bas niveau en 26 ans, a clôturé sur une chute de 5,01%......

http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php ?newsID=202923

CHERCHEZ L’ERREUR :

Le secret des banques centrales enfin dévoilé :

Signé Véner

C’EST SI SIMPLE : PORTER LE TAUX D’INTERET A 0 %

http://www.24hgold.com/actualite-or-argent-Le-secret-des-banques-centrales-enfin-devoile.aspx ?langue=fr&articleid=336700_Signe_Vener

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Penser l’impensable
31 octobre 2008, par stella
A bas l’usure !!!
répondre
Penser l’impensable
31 octobre 2008, par Stelios
He oui, la lutte de classe entre maîtres et esclaves, serfs et propriétaires terriens, producteurs et exploitants du capital ou, tout simplement, entre bourgeois et prolétaires est tout simplement abstraite de notre monde et remplacée par LA LUTTE ENTRE LES CLASSES DE CAPITALISTES bien plus conforme, et adaptée à la conception bourgeoise de l’économie, à savoir : LA CONCURRANCE ET LA COMPETITION.

Décidément les producteurs modernes de richesses aiment bien plus l’argent qu’ils possèdent que le travail qu’ils accomplissent. LES ESCLAVES MODERNES ADORENT LE FOUET et LA MAIN QUI LES OBLIGENT A COURRIR pour SE BATTRE dans L’ESPOIR DE S’ENRRICHIR d’un nouveau ….FOUET !

Stelios

Gauches et droites politiques ou directions de l’ETAT des capitalistes ?
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voir tous les articles de
HALIMI Serge



Crise Financière, boursière
Libéralisme



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DÉCLARATION FINALE Caracas 11 octobre 2008

dimanche 2 novembre 2008

Création de sous-blogs

Pour pouvoir étoffer ce blog et aborder des thématiques différentes, des sous-blogs vont être créés. Vous trouverez le premier dans le menu ci-contre, rubrique "liens internes (thèmes)".